É.-U. 1969. Comédie de Norman Jewison avec Beau Bridges, Brian Keith, Melina Mercouri. Au début du XXe siècle, les tribulations d'un apprenti-journaliste à Chicago. Sujet traité sur un ton de farce truculente. Mouvement rapide mais désordonné. Recréation luxueuse du contexte d'époque. Réalisation technique habile. Interprétation haute en couleur.
Au début du XXe siècle, les tribulations d'un apprenti-journaliste à Chicago. Sujet traité sur un ton de farce truculente. Mouvement rapide mais désordonné. Recréation luxueuse du contexte d'époque. Réalisation technique habile. Interprétation haute en couleur.
Le réalisateur a choisi de traiter son sujet sur le ton de la farce plutôt que sur celui de la satire qui lui eût peut-être mieux convenu. Il a imprimé à l'ensemble un mouvement rapide mais désordonné et a tiré parti d'un budget généreux pour recréer avec luxe le décor du début du siècle. Il y a dans son film des moments riches de saveur mais tout n'est pas de la meilleure veine et la vraisemblance psychologique est mise à rude épreuve. La réalisation technique est habile et l'interprétation haute en couleur.
Texte : Robert-Claude Bérubé