G.-B. 1969. Comédie de Anthony Newley, Anthony Newley avec Joan Collins, Milton Berle. Un artiste de music-hall raconte sa vie dans un contexte où se mêlent le rêve et la réalité. Scénario prétentieux se voulant insolite et provocant. Quelques trouvailles noyées dans un fatras vulgaire et grincant. Jeu narcissique de la vedette.
Un artiste de music-hall raconte sa vie dans un contexte où se mêlent le rêve et la réalité. Scénario prétentieux se voulant insolite et provocant. Quelques trouvailles noyées dans un fatras vulgaire et grincant. Jeu narcissique de la vedette.
L'auteur s'improvise ici homme-orchestre du cinéma: il est à la fois producteur, scénariste, musicien, interprète et réalisateur de son film. C'est beaucoup pour un seul homme, surtout lorsqu'il s'aventure dans un domaine nouveau pour lui. Le résultat est plutôt décevant, d'autant plus que le scénario, qui se veut insolite et provocant, se résume en un narcissisme simpliste et agaçant. Il y a bien ici et là des trouvailles de même que quelques belles images et l'ensemble ne manque pas d'invention, mais tout cela est noyé dans un fatras vulgaire et grinçant.
Texte : Robert-Claude Bérubé