Fondé sur une opposition artificielle entre deux mondes dissemblables, d'ailleurs fortement caricaturés, le scénario se révèle d'une ténuité périlleuse. Le réalisateur s'est efforcé de combler les vides avec une débauche d'effets psychédéliques soutenus par une musique à l'indienne conçue par l'ex-Beatle George Harrison. Pour agréable qu'il soit par moments, l'ensemble se ressent de la gratuité de maints passages. Jack McGowran défend vaillamment son personnage d'excentrique et Jane Birkin se contente de se taire et d'être belle.
Texte : Robert-Claude Bérubé