É.-U. 1968. Comédie de George Axelrod avec Anne Jackson, Walter Matthau, Patrick O'Neal. Pour se prouver à elle-même sa féminité, la femme d'un publicitaire se présente à un comédien comme une call-girl. Importance exagérée donnée à la parole. Mise en scène manquant d'invention. Bons acteurs mal utilisés.
Pour se prouver à elle-même sa féminité, la femme d'un publicitaire se présente à un comédien comme une call-girl. Importance exagérée donnée à la parole. Mise en scène manquant d'invention. Bons acteurs mal utilisés.
En portant lui-même son scénario à l'écran, Axelrod a donné une importance indue au texte que l'héroïne débite en monologue en s'adressant au spectateur, s'interrompant parfois pour entreprendre un dialogue copieux avec un partenaire. Cette logorrhée est néfaste au film et même les images mentales venant illustrer certaines réflexions manquent d'invention. Anne Jackson n'est pas mauvaise actrice mais elle ne peut pas réussir à sauver une telle conception du cinéma.
Texte : Robert-Claude Bérubé