Une femme recrute des pistoleros pour sauver son mari cerné par des bandits dans une mine. Outrances volontaires. Ensemble point déplaisant. Du mouvement. Interprétation inégale.
On reconnaît là le schème d'un western réalisé en 1954 par Henry Hathaway sous le titre GARDEN OF EVIL. Cette mouture italienne est nettement plus faible, mais il semble que le réalisateur ait pris le parti d'en rire en multipliant les outrances volontaires. Cela confère dans l'ensemble un petit air de parodie qui aide à le rendre supportable. Le fait de retrouver là Jeffrey Hunter et Pascale Petit ne sert qu'à accuser la baisse qu'ils ont subie dans leur carrière.
Texte : Robert-Claude Bérubé