Se présentant sous l'étiquette d'Andy Warhol, cette pseudo-comédie aux allures bizarres relève d'une curieuse esthétique qui semble prendre pour critère le culte de la laideur et du débraillé. La technique de tournage est délibérément négligée, les interprètes marmonnent un dialogue improvisé et souvent inaudible et les décors sont d'un misérabilisme affiché. Il faut avoir beaucoup de patience ou un sens bien particulier de l'art pour supporter jusqu'au bout un tel salmigondis.
Texte : Robert-Claude Bérubé