Un jeune homme est délivré de l'emprise d'une mère abusive par une fille qui s'offre à lui. Théâtre de l'absurde transposé à l'écran. Réalisation habile. Interprètes de talent.
Grand prophète du théâtre de l'absurde, Arrabal s'ingénie à semer ses pièces d'éléments déroutants. Jolivet profite des possibilités du cinéma pour en rajouter, mêlant allègrement l'imaginaire et la réalité, bousculant la succession du temps. Il faut se résigner à ne pas chercher de logique dans la succession des images et ne pas trop s'appliquer à leur donner une signification, précise. Cela donne un spectacle artificiel certes mais habilement réalisé et interprété avec talent.
Texte : Robert-Claude Bérubé