Jap. 1968. Comédie dramatique de Nagisa Oshima avec Do-yun Yu, Kei Sato, Fumio Watanabe. Stupéfaits de constater qu'un condamné vit encore après sa pendaison, des officiels tentent de le ranimer et de lui renouveler la mémoire. Satire des rites d'exécution. Réflexion sur l'absurde de la peine capitale. Ensemble fertile en éléments déconcertants. Jeu stylisé des interprètes.
Stupéfaits de constater qu'un condamné vit encore après sa pendaison, des officiels tentent de le ranimer et de lui renouveler la mémoire. Satire des rites d'exécution. Réflexion sur l'absurde de la peine capitale. Ensemble fertile en éléments déconcertants. Jeu stylisé des interprètes.
LA PENDAISON est l'une des oeuvres les plus caractéristiques de Nagisa Ôshima, jeune cinéaste japonais à l'esprit critique et original. Commencé sous l'apparence d'un documentaire objectif, le film tourne vite à la satire des rites d'exécution et fait réfléchir par l'absurde sur la peine capitale, apportant en supplément des observations sur le sort fait aux minorités. C'est du cinéma d'avant-garde, fertile en éléments déconcertants et cachant sous des apparences bouffonnes une grande profondeur de pensée. Les acteurs jouent le jeu avec passivité ou fébrilité selon le cas.
Texte : Robert-Claude Bérubé