Visiblement en sympathie avec leur sujet, les réalisateurs n'ont pas eu à multiplier les effets pour retenir l'attention du spectateur. Rubinstein lui-même s'en charge avec sa vitalité, sa chaude humanité et son humour, non sans quelques légers effets de cabotinage qu'on lui pardonne facilement. Une riche sélection d'oeuvres musicales agrémente la bande sonore et les décors fournis par les déplacements du maître sont d'une intéressante diversité. L'ensemble constitue un des meilleurs documentaires mis au point par François Reichenbach.
Texte : Robert-Claude Bérubé