Un jeune homme s'éprend de la maîtresse de son père décédé. Traitement doux-amer de l'intrigue. Un certain maniérisme. Musique bien choisie. Interprétation nuancée.
Depuis ELLE N'A DANSÉ QU'UN SEUL ÉTÉ, où se révélait le jeune talent d'Ulla Jacobsson, la carrière du réalisateur Arne Mattson a été plutôt décevante. Il a tenté avec BAMSE un retour aux sources romantiques légèrement teintées de scandale de son premier succès. Le film n'échappe pas à un certain maniérisme, mais il règne sur l'ensemble un charme fragile né d'un traitement doux-amer de l'intrigue. Le jeu du passé avec le présent est souligné par une musique bien choisie et l'interprétation est nuancée.
Texte : Robert-Claude Bérubé