Suèd. 1968. Drame psychologique de Mai Zetterling avec Per Oscarsson, Ulf Palme, Lone Hertz. Un médecin vient en aide à la jeune femme d'un pasteur sans arriver à lui déclarer son amour. Montage complexe où se mêlent le passé et le présent, l'imaginaire et le réel. Variations sur une obsession maladive. Atmosphère d'époque habilement évoquée. Interprétation solide.
Un médecin vient en aide à la jeune femme d'un pasteur sans arriver à lui déclarer son amour. Montage complexe où se mêlent le passé et le présent, l'imaginaire et le réel. Variations sur une obsession maladive. Atmosphère d'époque habilement évoquée. Interprétation solide.
Le récit se présente comme la rumination d'un vieillard qui revient en pensée sur un événement qu'il ne peut oublier. L'auteur mêle ainsi le présent et le passé, l'imagination et le réel en conférant à chaque type d'évocation un ton bien particulier. Le film se résume donc en variations sur une obsession maladive où l'exercice de style apparaît assez gratuit. L'atmosphère d'époque est habilement caractérisée et l'interprétation, toute maniérée qu'elle soit, est solide.
Texte : Robert-Claude Bérubé