Fr. 1967. Drame psychologique de Robert Enrico avec Joanna Shimkus, Katina Paxinou, Bernard Fresson. Impressionnée par la lente agonie de sa tante, une jeune fille passe une nuit d'errance et de rencontres. Atmosphère poétique teintée de nostalgie. Passages artificiels. Mise en scène soignée. Interprétation fraîche et sensible de J. Shimkus.
Impressionnée par la lente agonie de sa tante, une jeune fille passe une nuit d'errance et de rencontres. Atmosphère poétique teintée de nostalgie. Passages artificiels. Mise en scène soignée. Interprétation fraîche et sensible de J. Shimkus.
L'idée de base ne manquait pas de possibilités, l'interférence des thèmes de la mort et de l'accession à la vie adulte se révélant riche en variations intéressantes. L'itinéraire d'Annie n'est pas sans rappeler celui de CLÉO DE CINQ À SEPT, mais les épisodes qui l'étoffent n'ont pas tous la même valeur et certains sentent l'artifice. La mise en scène est soignée, créant une atmosphère poétique teintée de nostalgie, et la photographie est uniformément belle, parfois même plutôt apprêtée. L'interprétation fraîche et sensible de Joanna Shimkus compte pour beaucoup dans la valeur d'ensemble.
Texte : Robert-Claude Bérubé