Une fois guéri, un blessé de guerre hésite à retourner au combat. Problème intéressant développé sur un ton grave. Beaux extérieurs. Interprétation inégale.
Ce film, réalisé sur un ton grave, aborde avec sérieux les problèmes de ses héros. Les images se présentent nettes avec des tonalités plutôt sombres et l'auteur a su tirer parti de beaux extérieurs en Touraine. L'ensemble ne va pas sans faiblesses dans le développement du scénario et dans la caractérisation de certains personnages, mais cela se suit avec intérêt. Jacques Perrin (LA 317e SECTION) est très convaincant alors que Macha Méril a un jeu plutôt artificiel.
Texte : Robert-Claude Bérubé