Fr. 1967. Drame psychologique de Sergio Gobbi avec Marie-France Boyer, Pierre Vaneck, Pierre Massimi. Poursuivie par des inconnus, une jeune femme se met sous la protection d'un écrivain rencontré dans un train. Psychologie superficielle et invraisemblable. Montage complexe. Intrigue ténue. Interprétation inégale.
Poursuivie par des inconnus, une jeune femme se met sous la protection d'un écrivain rencontré dans un train. Psychologie superficielle et invraisemblable. Montage complexe. Intrigue ténue. Interprétation inégale.
Le réalisateur Sergio Gobbi accumule les effets esthétisants pour masquer la vacuité et l'invraisemblance psychologique de son intrigue. Les préciosités de la photographie où les teintes monochromes alternent avec les couleurs chatoyantes et les complexités du montage manifestent du talent mais relèvent d'une gratuité totale. Cette virtuosité technique, loin de susciter un climat d'enchantement, crée une distanciation nuisible entre le spectateur et le film. Marie-France Boyer joue avec ardeur, mais Pierre Vaneck semble légèrement indifférent.
Texte : Robert-Claude Bérubé