Le scénario n'est guère qu'un fil conducteur où se greffent des scènes loufoques dont plusieurs illustrent les rêveries du héros. Quelques longueurs se font sentir ici et là, mais l'ensemble désarme la critique par sa bonne humeur sympathique et par l'effet de surprise de plusieurs gags bien trouvés. Cela se situe dans une conception d'art pop à la Lester dont les écrans britanniques sont prodigues de ce temps-ci. Dudley Moore incarne avec verve un personnage qu'il a lui-même imaginé et Suzy Kendall se révèle charmante comédienne.
Texte : Robert-Claude Bérubé