Pendant les Jeux olympiques à Tokyo, un industriel et un étudiant partagent l'appartement d'une jeune fille. Rythme dégagé. Situations amusantes bien exploitées. Interprétation décontractée.
Ce film est le remake d'un succès de George Stevens, THE MORE THE MERRIER, qui avait pour cadre la crise du logement à Washington pendant la guerre. On a modernisé le sujet en lui donnant pour contexte un événement plus actuel, mais les situations ont gardé tout leur potentiel de drôlerie. Fidèle au titre de son film, le réalisateur mène l'histoire à une allure modérée, musardant ici et là sans perdre pour autant aucune occasion d'amuser son auditoire. Le meilleur atout du film est sans aucun doute la présence d'un Cary Grant décontracté qui joue les Cupidons avec un plaisir évident.
Texte : Robert-Claude Bérubé