Arne Mattsson a la main lourde lorsqu'il s'exerce au suspense et, de plus, il ne sait pas ménager ses surprises. Les effets d'éclairage et de photographie sont soigneusement travaillés dans un style relevant de l'expressionnisme et pourtant, la plupart du temps, ils apparaissent plutôt gratuits. L'interprétation d'ensemble est trop appuyée sauf dans le casd'Ulla Jacobsson qui réussit presque à rendre plausible son personnage tourmenté.
Texte : Robert-Claude Bérubé