É.-U. 1966. Comédie policière de William Wyler avec Audrey Hepburn, Peter O'Toole, Charles Boyer. Pris à tort pour un spécialiste du vol d'oeuvres d'art, un détective accepte d'aider une jeune fille à subtiliser une statue dans un musée. Développements ingénieux. Mise en scène fignolée. Quelques longueurs. Interprétation de premier ordre.
Pris à tort pour un spécialiste du vol d'oeuvres d'art, un détective accepte d'aider une jeune fille à subtiliser une statue dans un musée. Développements ingénieux. Mise en scène fignolée. Quelques longueurs. Interprétation de premier ordre.
Le film est lent à démarrer, mais la séquence du vol de la statue est à elle seule une réussite impressionnante de mise en scène et d'humour. Wyler travaille toujours avec un soin méticuleux, au point même d'éteindre parfois certains effets comiques. Le tout est présidé par un goût sans faille et l'interprétation est de premier ordre.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Philip T. Hartung - Commonweal
It has an amusing script (...), and it has lovely color photography of Paris (...). The shots of the theft, though dragged on endlessly, are very funny, and director William Wyler adds to the fun with clever little touches that would be good comedy in any situation.
Auteur inconnu - Time
[This movie] is tastefully directed and competently performed, but its glossy tone somehow brushes out any forward momentum. (...)
Auteur inconnu - Le Pélerin
Joué avec un entrain endiablé et parsemé de «gags» bien amenés, ce film (...) se voit avec beaucoup de plaisir, [et] procure un délassement très appréciable même s'il ne laisse pas une empreinte indélébile dans le cerveau du spectateur.
Auteur inconnu - CFI London
The two main characters act brilliantly, though [Hugh] Griffith is a little over life-size as usual, and the minor characters are excellently portrayed. The direction is intelligent and highly professional, the dialogue exceedingly witty (...).
Henry Rabine - La Croix
C'est un film élégant, aux décors et aux costumes raffinés qui trotte à pas menus dans un Paris joliment vu (...). Heureusement, il y a Peter O'Toole et Audrey Hepburn. Le charme blond aux yeux bleus du premier, (...) et le sourire ravissant ô combien! de la seconde, (...) nous décident à suivre les yeux fermés et le coeur battant (...) cette histoire un tantinet traînante (...).
Claude Mauriac - Le Figaro Littéraire
Du remplissage. Ce ne sont certes pas les dollars qui ont manqué, mais l'imagination. La disproportion est écrasante entre ces petites idées, si rares, et les moyens mis en oeuvre.
Claude Robert - Actualité
Cette comédie à l'ancienne mode, [est] réalisée à la fois avec précision et légèreté par un maître technicien. (...) Aussitôt entré dans le coeur de l'intrigue, (...) le film va bon train et les trouvailles fusent, des trouvailles dont la drôlerie réside surtout dans la simplicité des moyens utilisés et l'ingéniosité apportée à leur emploi.
Pierre Marcabru - Arts
Pour qui aime les mines de petite fille modèle d'Audrey Hepburn et le charme ahuri de Peter O'Toole, le film a l'air d'avoir des ressources insoupçonnées (...). Ce sont des bonbons à croquer mis en boîte par un spécialiste du cinéma sous cellophane.