Esp. 1966. Mélodrame de Ladislao Vajda avec Sara Montiel, Fernand Gravey, Alain Saury. Engagée pour chanter dans un cabaret de Beyrouth, une jeune femme réalise sur place qu'elle est tombée dans un réseau de traite des blanches. Intrigue farcie d'invraisemblances et de conventions éculées. Récit prétexte à numéros de chant. Mise en scène plate et terne. Jeu artificiel de S. Montiel.
Engagée pour chanter dans un cabaret de Beyrouth, une jeune femme réalise sur place qu'elle est tombée dans un réseau de traite des blanches. Intrigue farcie d'invraisemblances et de conventions éculées. Récit prétexte à numéros de chant. Mise en scène plate et terne. Jeu artificiel de S. Montiel.
Ce film accumule les conventions les plus éculées et ne recule pas devant des invraisemblances criantes pour faire progresser son intrigue. Le réalisateur n'a pas mis beaucoup de coeur à l'ouvrage et sa mise en scène est plate et terne. L'ensemble ne sert en somme qu'à faire naître des occasions pour les numéros de chant de Sara Montiel, dont le jeu est par ailleurs des plus artificiels.
Texte : Robert-Claude Bérubé