G.-B. 1965. Drame psychologique de Roman Polanski avec Catherine Deneuve, Yvonne Furneaux, Ian Hendry. Une jeune fille angoissée finit par sombrer dans une folie meurtrière. Analyse clinique d'un cas pathologique. Réalisation fort adroite. Images hallucinantes. Bonne création d'atmosphère. C. Deneuve remarquable.
Une jeune fille angoissée finit par sombrer dans une folie meurtrière. Analyse clinique d'un cas pathologique. Réalisation fort adroite. Images hallucinantes. Bonne création d'atmosphère. C. Deneuve remarquable.
Le réalisateur polonais Roman Polanski, auteur du COUTEAU DANS L'EAU, a réalisé à Londres cette analyse clinique d'un cas pathologique. Avec beaucoup d'adresse, il fait sentir la montée progressive du déséquilibre dans l'esprit de son héroïne et sait trouver des images hallucinantes pour traduire la crise où sombre sa raison. Tout cela contribue à la création d'une horreur fascinante qui exige des spectateurs des nerfs bien accrochés. Catherine Deneuve incarne l'héroïne avec une tension convaincante.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Michèle Favreau - La Presse
(...) RÉPULSION est un exercice assez remarquable. Par le style, d'abord. Le style magistral de Polanski, qui a l'oeil attentif. (...) Par la manière. (...) Le principal reproche que je ferais à RÉPULSION, le plus grave, est sa gratuité. Et à Polanski, de s'éloigner de l'humain.
(Texte paru en 1966)
Jean-Louis Bory - Arts
RÉPULSION est (...) un cocktail d'épouvante épicé d'un érotisme diffus avec furtifs élancements de sado-masochisme. Polanski a dû bien s'amuser. Il a mis (...) le paquet mais avec une telle (...) virtuosité dans la mise en scène que l'on se retrouve (...) avec l'envie de sourire d'aise devant tant d'astuce.
(Texte paru en 1966)
Sy Oshinsky - Motion Picture Herald
A fascinating and haunting picture is this detailed study of a girl with a lovely face and a twisted mind who has an abnormal fear of men. REPULSION is one of the stronger words in our vocabulary.
(Texte paru en 1965)
Jean Bélanger - Désormais
Catherine Deneuve joue avec maîtrise ce rôle qu'on croirait plus fait pour Jeanne Moreau ou Emmanuelle Riva. (...) Fort de ses images saisissantes, ce film se situe à la fois dans la lignée des films surréalistes (Dali et Bunuel) et dans celle des "suspenses" psychologiques (Hitchcock).
(Texte paru en 1966)
Pierre Marcabru - Arts
Rêves, solitude, appartement clos, une jolie demoiselle qui a peur de tout: la schizophrénie sort de l'oeuf. Polanski observe et attend. La Folie grandit et fait la mise en scène. Elle la fait bien. C'est le triomphe du détail clinique. (...) Horrible et horripilant, (...) Polanski exaspère et séduit.
(Texte paru en 1966)
Boyce Richardson - The Montreal Star
This has been described as a horror film: it is produced by a team who specialize in cheap shockers. Yet it is no cheap shocker. Though it is tense, and even terrifying, it is no thriller. It is a serious and awful picture about the disintegration of a human being, and about the strange feelings that move her.
(Texte paru en 1965)
Catherine Deneuve - Cinémonde
"C'est un rôle extraordinaire. Carol est complexée, elle a peur des hommes. Elle redoute les relations charnelles, mais, au fond d'elle-même, elle les désire. La petite manucure douce et pure devient, malgré elle, vénéneuse. Dans ma carrière, j'ai rarement vu un sujet aussi passionnant."
(Texte paru en 1966)
P. T. - L'Express
L'épouvante (...) s'installe, sans explication superflue, avec tout l'attirail d'un régiment bien équipé: tambours, trompettes et brodequins. (...) Roman Polanski, par bonheur, n'est pas un technicien maladroit. La souplesse de sa caméra parvient (...) à nous faire admettre l'inadmissible.
(Texte paru en 1966)
Philip T. Hartung - Commonweal
(...) so skillful are the script by Polanski and (...) Brach and the careful, step-by-believable-step direction. (...) The first-rate black-and-white photography, the use of symbols and sounds (...) all add to the impressive film making in REPULSION.
(Texte paru en 1965)
Maurice Fleuret - Musica
C'est une mécanique parfaitement réglée, un suspense épuisant qui conduit à un insoutenable délire sanguinaire. (...) Chico Hamilton sait ménager, aussi bien que le cinéaste, son suspense sonore et musical.
(Texte paru en 1966)
Claude Mauriac - Le Figaro Littéraire
RÉPULSION... Ce titre correspond plus encore à ce que le film de (...) Polanski nous fait ressentir qu'au sujet même de cette oeuvre éprouvante. (...) Catherine Deneuve (...) demeure (...) marquée, animée à mes yeux par ce qu'a osé faire d'elle, de son âme, sinon de son corps, Roman Polanski.
(Texte paru en 1966)