Simmons, dont c'est le premier long métrage, accède, avec cette oeuvre intimiste, au rang des meilleurs réalisateurs du jeune cinéma britannique. Reprenant le thème de l'incommunicabilité, il parvient, grâce à un style très personnel et à une vision originale des êtres et des choses, à donner à ces trois récits, habilement entremêlés, une densité et une chaleur humaine inusitées. Un rythme lent, bien adapté au drame intérieur des personnages et une caméra souple et précise ajoutent encore à l'authenticité de l'ensemble. Les interprètes sont bien dirigés.
Texte : Robert-Claude Bérubé