Un laveur de carreaux se présente comme romancier à une jeune bonne qui se fait passer pour châtelaine. Charme et fraîcheur. Fantaisiste. Manque de souffle. Interprètes sympathiques.
Révélé par des courts métrages pleins de poésie et de fantaisie tendre, Serge Korber a voulu s'essayer au long métrage. Les qualités de ses films précédents subsistent dans sa nouvelle oeuvre qui manque pourtant d'un souffle soutenu. Les trouvailles qui émaillent l'ensemble font naître un sourire amusé et une atmosphère de charme et de fraîcheur fait oublier l'ennui qui pointe ici et là. Si bien qu'en fin de compte, on ne peut qu'être sympathique au film et à ses interprètes.
Texte : Robert-Claude Bérubé