Bel. 1965. Drame psychologique de André Delvaux avec Senne Rouffaer, Beata Tyszkiewicz, Hector Camerlynck. Un professeur qui s'est épris d'une de ses élèves la retrouve dix ans après dans des circonstances qui lui font perdre la raison. Adaptation sûre du roman de Johan Daisne. Film austère, riche de signification. Bonne interprétation.
Un professeur qui s'est épris d'une de ses élèves la retrouve dix ans après dans des circonstances qui lui font perdre la raison. Adaptation sûre du roman de Johan Daisne. Film austère, riche de signification. Bonne interprétation.
Critique, professeur de cinéma, auteur de courts métrages, André Delvaux a fait avec cette oeuvre son entrée dans le cinéma de long métrage. Il y déploie une technique sûre, habile à créer un monde étrange à mi-chemin entre le rêve et la réalité. Son film est d'un abord austère et difficile, mais il s'avère riche de signification et explore de façon originale le développement d'une crise psychique. L'interprète principal a un jeu bien approprié à son personnage.
Texte : Robert-Claude Bérubé