Marchant sur les brisées de Roger Corman, Jacques Tourneur emprunte à Edgar Poe le prétexte lointain d'un film fantastique.. Le résultat n'est pas extraordinaire; l'action traîne en longueur, l'insolite ne naît vraiment à aucun moment, la photographie est continuellement sombre et les monstres inventés pour les besoins de la cause sont plutôt ridicules. Les interprètes ne semblent guère croire à ce qui leur arrive.
Texte : Robert-Claude Bérubé