Une femme déséquilibrée est l'objet d'un complot de la part d'une cousine qui veut toucher son héritage. Ensemble inégal et long. Atmosphère morbide. Réalisation assez soignée. Interprètes de valeur.
Un peu comme dans L'APPRENTI SORCIER, on dirait que la mécanique du film a échappé au contrôle de l'auteur. Des détails inutiles et des répétitions fastidieuses alourdissent l'ensemble déjà bien long par ailleurs. Une mise en scène fonctionnelle et soignée, des éclairages très étudiés et une interprétation de qualité sont toutefois à mettre à l'actif du film.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Par : Donald Bilodeau, Anjou
S'il est un cran moins bon que "Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?" tourné deux ans plus tôt, en 1962, le film "Chut... chut, chère Charlotte" de Robert Aldrich ne mérite pas pour autant une cote moyenne. Les deux actrices principales, Bette Davis et Olivia de Havilland ont un évident plaisir à jouer la victime (Davis) et le bourreau (de Havilland) et la grande actrice Agnes Moorehead, qui incarne ici la bonne de Davis, crée de façon géniale un personnage de souillon bouffonne. Elle a d'ailleurs gagné le Golden Globe et reçu une mise en nomination aux Oscars pour son rôle de Velma. Cette production est aussi la dernière occasion de voir au cinéma l'actrice Mary Astor qui incarne une vieille dame rongée de secrets. Les éclairages et la photographie sont soignés et le développement de l'histoire, quoiqu'un peu lent, amène à une fin étonnante.
J'attribue à ce film la Cote