Un bandit abandonné par ses complices organise la défense de voyageurs qui lui sont venus en aide. Pauvre imitation de western. Images sombres. Interprétation artificielle.
Mario Bava est décidément plus à l'aise dans les brumes du fantastique que dans les plaines de l'Ouest. Désireux de jouer avec les effets de lumière, il multiplie les scènes de nuit même au détriment de la progression logique de l'intrigue. Quelques trucages photographiques n'arrivent pas à conférer aux paysages italiens l'aspect majestueux des déserts de l'Arizona. L'interprétation est le plus souvent artificielle.
Texte : Robert-Claude Bérubé