Remarquable

Un Roi sans divertissement

Name: Roi sans divertissement, Un
Director: François Leterrier
Genre: Drame psychologique
Duration: 85 min.

Fr. 1963. Drame psychologique de François Leterrier avec Claude Giraud, Colette Renard, Charles Vanel. Un gendarme recherche un criminel sadique. Adaptation d'un roman de Jean Giono. Beauté formelle remarquable. Poésie indéniable. Quelque peu prétentieux. Interprétation trop monocorde de C. Giraud.

Un Roi sans divertissement (Un Roi sans divertissement)

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Fr. 1963. Drame psychologique de François Leterrier avec Claude Giraud, Colette Renard, Charles Vanel.

Un gendarme recherche un criminel sadique. Adaptation d'un roman de Jean Giono. Beauté formelle remarquable. Poésie indéniable. Quelque peu prétentieux. Interprétation trop monocorde de C. Giraud.

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Genre :

Drame psychologique

Année :

1963

Durée :

85 min.

Réalisation :

François Leterrier

Scénario :

Jean Giono
D'après le roman de Jean Giono

Photographie :

Jean Badal

Musique :

Maurice Jarre
Jacques Brel

Montage :

Françoise Javet

Pays :

France

Distributeur :

n/d

Interprètes :

Claude Giraud
Colette Renard
Charles Vanel
Pierre Repp
Albert Rémy
René Blancard

Un capitaine de gendarmerie est chargé d'enquêter sur la disparition mystérieuse d'une jeune fille dans un village isolé de la montagne. L'officier cherche à s'assimiler les sentiments du criminel, en qui il a deviné un déséquilibré, pour prévoir ses réactions. Il le découvre à la suite d'un nouveau crime et l'abat. Mais c'est lui maintenant qui est obsédé par le goût de la mort et du sang. Pour échapper à cette ivresse démentielle, le gendarme se suicide.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Remarquable par sa beauté formelle, ce film repose sur un scénario en porte-à-faux. Jean Giono, en adaptant lui-même son roman, en a syncopé la dernière partie et la fin est devenue inexplicable. Le réalisateur François Leterrier se complaît dans la confection d'images exquises où les couleurs sont utilisées avec circonspection. Une poésie indéniable s'en dégage souvent, mais l'ensemble fait plutôt prétentieux. Le jeu de Claude Giraud, trop monocorde, nuit à son personnage.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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