Un jeune bourgeois se laisse dominer progressivement par un serviteur pervers. Récit ironique. Traitement baroque et insolite. Mise en scène très recherchée. D. Bogarde excellent dans le rôle-titre.
Après une entrée en matière subtile et ironique, l'auteur dévoile ses batteries et présente une peinture baroque et insolite du triomphe de la corruption. La transition risque de brusquer le spectateur par un illogisme qui n'est qu'apparent. Le tout se présente dans un style recherché qui n'évite pas l'ambiguïté non plus que le formalisme par moments. Dirk Bogarde trouve là sans doute le meilleur rôle de sa carrière.
Texte : Robert-Claude Bérubé