Des fantômes s'inquiètent de la démolition prochaine de la maison qu'ils hantent. Début fantaisiste et inventif. Suite répétitive. Interprétation dégagée.
Pour plaisante qu'elle apparaisse, cette histoire de fantômes manque de substance, ce qu'on serait peut-être mal venu de reprocher à des ectoplasmes. Une fois la situation initiale posée, les plaisanteries s'avèrent répétitives et le rythme languit. En voulant créer un climat de gentillesse, le réalisateur a atténué les possibilités satiriques de certains développements. Les comédiens ont un jeu sympathique qui se plie aimablement aux variations du récit.
Texte : Robert-Claude Bérubé