É.-U. 1961. Drame psychologique de Elia Kazan avec Natalie Wood, Warren Beatty, Pat Hingle. Dans les années 1920, l'amour de deux jeunes gens aux prises avec l'incompréhension de leurs parents. Traitement intelligent. Mise en scène brillante. Habile reconstitution d'époque. Bonne direction d'acteurs.
Dans les années 1920, l'amour de deux jeunes gens aux prises avec l'incompréhension de leurs parents. Traitement intelligent. Mise en scène brillante. Habile reconstitution d'époque. Bonne direction d'acteurs.
Ce film à la mise en scène brillante ne va pas sans quelques outrances dans l'affabulation. Le climat des années 1920 est habilement recréé et maints détails montrent l'acuité de jugement de l'auteur en matière sociale. La photographie est de qualité et les jeunes interprètes sont fort bien dirigés.
Texte : Robert-Claude Bérubé
René Cortade - Le Nouveau Candide Spectateur
Un ragoût de psychanalyse refroidie entoure quelques maigres morceaux de l'écuelle naturaliste. Les traits des personnages familiaux, appuyés, noircis, sont déformés jusqu'à la caricature. (...) Le mélodrame submerge tout. Un bon romancier se transforme en un feuilletoniste médiocre.
(Texte paru en 1962)
Elia Kazan - Le Nouveau Candide Spectateur
"Apparemment, c'est une histoire d'amour entre deux adolescents mais ça, c'est l'aspect superficiel. Le véritable sujet, c'est la difficulté de communiquer entre gens de générations différentes et aussi la difficulté pour un adolescent de se trouver et de savoir ce qu'il va devenir."
(Texte paru en 1962)
Auteur inconnu - Variety
Although the range and amplitude of their expression is not always as wide and variable as it might be, [Wood and Beatty] deliver convincing (...) performances. The real histrionic honors (...) belong to Audrey Christie (...) and Pat Hingle. (...) Both are truly exceptional, memorable portrayals.
(Texte paru en 1961)
Gilles Hénault - Le Nouveau Journal
L'auteur du scénario (...) a eu l'intelligence de ne pas forcer la solution vers une fin heureuse qui aurait automatiquement donné raison à ces jeunes dans leur révolte contre l'image freudienne du "père". (...) Kazan a traité ce thème dans un style réaliste et parfois un peu théâtral.
(Texte paru en 1962)
Auteur inconnu - Newsweek
Beatty, a movie newcomer, is excellent, and Miss Wood, a newcomer to fat parts, is superb. Holding it together, Kazan's direction is swift, strong, and, at moments, as plain and clear as a painting by Grant Wood.
(Texte paru en 1961)
Gilles Martain - Arts
Ce n'est pas tant le mélodrame qui choque, c'est son entêtement à vouloir être autre chose qu'un mélodrame: cette psychologie de quatre sous, cette prétention sous-jacente, cette candeur pédante qui jamais ne laissent aux personnages la possibilité de s'affirmer librement.
(Texte paru en 1962)
Elia Kazan - New York Herald Tribune
"I do not think this is the best film I have ever done. But it is honest and a good picture. If the public likes it, I'm responsible. If they don't, I'm responsible for that, too. Since (...) VIVA ZAPATA, (...) I've been completely in charge of every movie I made. Good or bad, I was responsible for it."
(Texte paru en 1962)
Georges Charensol - Les Nouvelles Littéraires
(...) [Kazan] a réussi à apprendre [à Beatty] tous les trucs de James Dean. (...) Nathalie Wood (...) ne manque pas de personnalité, mais elle s'affirme mieux dans WEST SIDE STORY que dans ce laborieux pensum auquel ne fait même pas défaut le happy end mélancolique.
(Texte paru en 1962)
Bernard Dort - France Observateur
Kazan n'a pas son pareil pour cadrer un décor, pour isoler un plan, pour jouer du grand écran. Et l'évocation d'une vie provinciale américaine, à peine démodée, est menée avec juste ce qu'il faut d'attendrissement et d'ironie.
(Texte paru en 1962)