Fr. 1959. Thriller de Jean-Pierre Melville avec Jean-Pierre Melville, Pierre Grasset, Christiane Eudes. À New York, un journaliste et un photographe enquêtent sur la disparition d'un délégué français à l'ONU. Suspense bien écrit. Atmosphère très réaliste. Photographie originale exploitant habilement le décor. Interprétation convaincante.
À New York, un journaliste et un photographe enquêtent sur la disparition d'un délégué français à l'ONU. Suspense bien écrit. Atmosphère très réaliste. Photographie originale exploitant habilement le décor. Interprétation convaincante.
D'une intensité dramatique remarquable, ce film est fort bien réalisé. Les décors habilement exploités, la photographie et les cadrages souvent originaux ajoutent au réalisme de l'atmosphère. Pierre Grasset et Jean-Pierre Melville jouent avec naturel.
Jacques Siclier - Télérama
DEUX HOMMES DANS MANHATTAN est un carrefour d'influences au milieu duquel Melville cherchait (...) à concilier son amour du cinéma américain, le "modernisme" de la nouvelle vague et son propre univers d'auteur.
(Texte paru en 1974)
Jean-Pierre Melville - Cinématexte
"Je pense que mon film a un peu "le cul entre deux chaises" parce qu'il n'est pas tout à fait assez documentaire pour être un vrai documentaire intéressant et que, pour un film de fiction, il garde trop de documentaire."
(Texte paru en 1963)
Simone Auger - La Presse
Oeuvre d'un homme (...) trop lucide pour être passionné, DEUX HOMMES DANS MANHATTAN ne satisfera (...) ni votre amour de New York ni votre désir d'un cinéma puissant. (...) un film d'atmosphère que je vous recommande de bonne grâce.
(Texte paru en 1961)
J.K.S. - Montreal Star
Jean-Pierre Melville has captured the wonder and the stillness of New York City at night as few others before him. The camera moves about furtively, sneaking around corners and into alley-ways.
(Texte paru en 1961)
Jean Douchet - Arts
(...) c'est une succession de plans, tous plus étonnants les uns que les autres mais mal ficelés entre eux. (...) Le tout forme un conte pour grands enfants, auquel, malgré ses naïvetés et ses enfantillages, je me suis laissé prendre.
(Texte paru en 1959)
Mosk - Variety
New York at night is well utilized as the exterior backdrop of this French film with a manhunt as its motivation. It emerges a fairly slick pic with its theme keeping it moving through the NY night.
(Texte paru en 1959)
Jacques Siclier - Écrans Lyonnais
Il me paraît (...) assez vain de reprocher à ce film son manque de construction puisque, justement, sa construction se fait au gré de l'enquête (...). C'est le point de vue de la Télévision en direct.
(Texte paru en 1959)
Auteur inconnu - Écrans de France
La réalisation (...) mérite des éloges par sa sobriété et son efficacité. Elle est aussi naturelle que l'interprétation et la toile de fond (...) ne contribuent pas à cette ambiance vériste qui rend l'ensemble attachant.
(Texte paru en 1959)
Michel Capdenac - Les Lettres Françaises
La nuit est dans le film de Melville un personnage anonyme et partout présent, c'est elle qui détache l'intrigue de son support de banalité, de fait divers vaguement policier, et qui lui donne l'impulsion du fantastique.
(Texte paru en 1959)