Après avoir vaincu un dragon, le jeune Sigfrid devient quasi invulnérable. Lent et emphatique. Décors de carton-pâte. Interprétation peu nuancée.
Après l'oeuvre musicale de Wagner et les films de Fritz Lang sur le même sujet, cette production italienne fait assez piètre figure, malgré l'application évidente qu'on y a mise. L'emphase remplace le souffle épique et la lenteur tient lieu de majesté. Un dragon asthmatique et des décors de carton-pâte contribuent peu à améliorer la mauvaise impression laissée par une interprétation monolithique.