Pour porter à l'écran un sujet aussi délicat, il aurait fallu un réalisateur capable d'en faire ressortir les vraies données psychologiques et spirituelles. Mais Hans Deppe n'est pas Bresson et son film se réduit à une aventure sentimentale, fort superficielle. La réalisation joue sur les effets faciles et mièvres. Les couleurs sont «doucereuses» et créent un climat très sentimental. La technique est terne, le rythme lourd. Les personnages n'apportent aucune profondeur: le rôle du prêtre manque d'intériorité et celui de sa partenaire, sans être banal, fait souvent artificiel.