En période d'élection, le curé d'un petit village se moque du maire communiste. Intrigue manquant d'imprévus. Ensemble assez alerte. Mise en scène conventionnelle. Interprétation savoureuse.
«Pourvu qu'il n'y ait pas de quatrième DON CAMILLO!», tel sera le voeu des spectateurs devant la troisième édition de cette série qui, cependant, ménage des instants de franche gaieté. Fernandel et son partenaire Gino Cervi, pareils à eux-mêmes, auront les suffrages d'un certain public. Mais la mise en scène se ressent de l'absence de Julien Duvivier et fait assez terne, assez lourd dans l'ensemble. De plus, l'adhésion officielle au communisme semble ici conciliable avec la profession de foi au catholicisme.