Une jolie sauvageonne, amoureuse d'un carabinier, est victime des mauvaises langues de son pays. Mélange de malice et de tendresse. Technique habile. Interprétation pleine de verve.
Cette oeuvre malicieuse et tendre, cocasse et délicate comme un sourire de printemps, piquante comme de l'asti, est interprétée avec une verve si naturelle qu'on ne sent pas jouer les vedettes. Si Vittorio fait «le beau», c'est bien parce que son rôle le réclame. Une telle réalisation enchante par la souplesse avec laquelle on y manie la caméra. PAIN, AMOUR ET FANTAISIE est une ronde humoristique, un conte pour adultes, mais aussi un parti pris de la joie contre la tristesse, du bonheur contre le malheur.