Un pianiste déchu se réhabilite grâce à son fils, jeune chef d'orchestre prodige. Prétexte à auditions d'oeuvres classiques. Réalisation habile. Bons interprètes.
Ainsi résumé, ce film ne se distingue pas d'une multitude de productions commerciales. Cependant les dialogues excellents de Jacques Viot incitent les spectateurs à la réflexion sur les misères, les souffrances et les faiblesses humaines. On regrette que la caméra n'ait pas trouvé les images propres à exprimer les dimensions proprement métaphysiques de tels propos. Par contre les extérieurs de Venise et de Rome sont particulièrement bien photographiés. Jean Marais réussit son personnage d'homme mûr et Roberto Benzi est charmant. Cette réalisation soignée reste le plus souvent sur un plan aimable mais superficiel, en dépit des problèmes sérieux qu'elle pose.