En Malaisie, un aventurier trahit son bienfaiteur pour les beaux yeux d'une indigène. Adaptation d'un roman de Joseph Conrad. Traitement soigné. Habileté technique. Bons interprètes.
Carol Reed s'est efforcé de garder du roman l'anecdote, le thème et le cadre. À part quelques bons passages, son style demeure très artificiel. Contrairement au FLEUVE de Renoir, l'auteur n'a pas su, en dépit de sa virtuosité, transmettre un message fraternel et les scènes bavardes et filandreuses abondent. Kerima est excellente.