Quelques épisodes de la vie du "poverello". Ton poétique empreint d'une charmante naïveté. Mise en scène remarquable, de style néoréaliste. Interprétation juste.
Rossellini a réussi à évoquer avec beaucoup de bonheur la simplicité d'âme des premiers compagnons de saint François, telle que la livrent les Fioretti. Les divers épisodes se succèdent ainsi sur un ton de naïveté charmante. La pauvreté apparente des moyens techniques ne doit pas donner le change sur la maîtrise d'une mise en scène fidèle aux principes du néo-réalisme. L'interprétation est assurée par d'authentiques moines franciscains.
Texte : Robert-Claude Bérubé