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Les Enfants terribles

Name: Enfants terribles, Les
Director: Jean-Pierre Melville
Genre: Drame psychologique
Duration: 105 min.

Fr. 1950. Drame psychologique de Jean-Pierre Melville avec Nicole Stephane, Édouard Dermithe, Renée Cosima. Tout au long de sa vie, une fille éprouve pour son frère une passion exclusive qui la pousse à se mêler de ses affaires sentimentales. Adaptation d'un roman de Jean Cocteau. Approche réaliste d'un monde artificiel. Mise en scène souple. Jeu convaincant de N. Stéphane.

Les Enfants terribles (Les Enfants terribles)

Général

Fr. 1950. Drame psychologique de Jean-Pierre Melville avec Nicole Stephane, Édouard Dermithe, Renée Cosima.

Tout au long de sa vie, une fille éprouve pour son frère une passion exclusive qui la pousse à se mêler de ses affaires sentimentales. Adaptation d'un roman de Jean Cocteau. Approche réaliste d'un monde artificiel. Mise en scène souple. Jeu convaincant de N. Stéphane.

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Genre :

Drame psychologique

Année :

1950

Durée :

105 min.

Réalisation :

Jean-Pierre Melville

Scénario :

Jean Cocteau
D'après le roman de Jean Cocteau

Photographie :

Henri Decaë

Montage :

Monique Bonnot

Pays :

France

Distributeur :

Criterion

Interprètes :

Nicole Stephane
Édouard Dermithe
Renée Cosima
Jacques Bernard
Melvyn Martin
Maria Cyliakus
Jean-Marie Robain
Maurice Revel
Rachel Devirys
Adeline Aucoc
Émile Mathys
Roger Gaillard

Paul et sa soeur Élisabeth, enfants d'une malade, grandissent livrés à eux-mêmes. Élisabeth éprouve pour son frère une passion exclusive. Lorsque Paul s'éprend d'une jeune fille, Agathe, dont les traits lui rappellent un camarade d'enfance, Élisabeth s'emploie à brouiller les cartes. Elle va même jusqu'à pousser Agathe à un mariage avec Gérard, un ami de Paul. Elle-même épouse un Américain qui la laisse veuve peu après. Elle hérite d'un hôtel particulier où le frère et la soeur reconstruisent le contexte étouffant de leur enfance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'il intéresse tant par sa source que par sa réalisation, le film ne va pas sans quelques maladresses, notamment dans le jeu de certains acteurs. Il y a pourtant là une curieuse création d'un monde artificiel à travers l'utilisation d'éléments réalistes. Si bien que malgré des détails déconcertants, surtout au début, le charme opère et un climat étrange s'établit. Jean-Pierre Melville a conçu une mise en scène souple fondée sur la mobilité de la caméra, continuellement centrée sur les protagonistes. La narration dite par Jean Cocteau lui-même, est parfois superflue. Nicole Stéphane impressionne dans le rôle d'Élisabeth.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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