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Monseigneur

Fr. 1949. Comédie dramatique de Roger Richebé avec Bernard Blier, Fernand Ledoux, Yves Deniaud. À Paris, un historien-archiviste est persuadé avoir reconnu en un modeste serrurier le descendant direct de Louis XVII. Adaptation réussie d'un roman de Jean Martet. Mélange de gravité et d'humour simple. Portrait critique d'une certaine France nostalgique de la royauté. Réalisation vivante. Jeu tout en subtilité de B. Blier.

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Monseigneur (Monseigneur)

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Fr. 1949. Comédie dramatique de Roger Richebé avec Bernard Blier, Fernand Ledoux, Yves Deniaud.

À Paris, un historien-archiviste est persuadé avoir reconnu en un modeste serrurier le descendant direct de Louis XVII. Adaptation réussie d'un roman de Jean Martet. Mélange de gravité et d'humour simple. Portrait critique d'une certaine France nostalgique de la royauté. Réalisation vivante. Jeu tout en subtilité de B. Blier.

Un trousseau de clefs égaré amène l'historien-archiviste Piétrefond à faire la connaissance du serrurier Louis Mennechain. Or, celui-ci porte le même nom qu'un artisan qui aurait permis l'évasion du jeune Louis XVII de la prison de la Conciergerie en 1793 et sa substitution par un autre enfant. Aussitôt, l'ancien professeur d'histoire fait part de sa découverte à la duchesse de Lémoncourt et après diverses recherches, affirme que Louis Mennechain n'est autre que le descendant direct de Louis XVII. Dès lors, l'espoir renaît dans les rangs royalistes... D'abord incrédule, le modeste serrurier accepte vite son nouveau statut de prétendant au trône de France et les avantages qui viennent avec, au point de regretter un peu ses fiançailles avec Anna, la fille de son patron.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Du roman de Jean Martet, publié en 1934, Roger Richebé en a tiré une adaptation plutôt réussie. Mélange de gravité et d'humour simple, MONSEIGNEUR brosse le portrait d'un Français moyen, dépassé par les événements, mais pas insensible aux attentions qu'on lui porte. À cela s'ajoute une critique assez gentille d'une certaine France nostalgique de la royauté. La réalisation s'avère vivante, sans plus. Le jeu tout en subtilité de Bernard Blier restitue bien la bonhomie du personnage, qui garde toute la sympathie du public, même lorsqu'il commence à croire en sa nouvelle destinée.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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