Le curé d'un village québécois veille au bonheur de deux amoureux. Notations pittoresques. Mise en scène appliquée. Interprètes sympathiques.
La mort d'Ovila Légaré attire l'attention sur ce produit d'époque du cinéma d'ici dont la Cinémathèque québécoise a assuré récemment une restauration. Il s'est fait beaucoup de changement dans la société depuis cette pointure idyllique de la vie dans un village typique. La mise en scène fait montre d'application et sait profiter des notations pittoresques imaginées par Robert Choquette. La figure du curé, personne-ressource du patelin, apparaît parfois envahissante mais elle est rendue avec bonhomie par un acteur au jeu sympathique.
Texte : Robert-Claude Bérubé