Avec l'aide d'un marin, une entraîneuse tente d'échapper à son souteneur. Mise en scène et photographie soignées. Nombreuses conventions. Excellents interprètes.
Avec ce film, Yves Allégret a tenté de renouer avec la tradition du réalisme poétique français illustré par Marcel Carné avant la guerre: même milieu sordide, même atmosphère désespérée. Le soin apporté à la mise en scène, au décor et à la photographie témoigne d'un talent réel, mais cette habileté reste soumise à des conventions dépassées. D'excellents interprètes arrivent à conférer une certaine consistance à des personnages stéréotypés.
Texte : Robert-Claude Bérubé