É.-U. 1947. Comédie policière de Charles Chaplin avec Martha Raye, Isobel Elsom. Licencié après trente ans de service, un caissier de banque décide de recourir à des moyens extrêmes pour faire vivre sa famille. Thème inspiré de l'affaire Landru. Humour noir intelligemment nuancé mais néanmoins assez mordant. Scénario dominé par le comique verbal. Portrait du héros teinté d'amertume. Interprétation excellente.
Licencié après trente ans de service, un caissier de banque décide de recourir à des moyens extrêmes pour faire vivre sa famille. Thème inspiré de l'affaire Landru. Humour noir intelligemment nuancé mais néanmoins assez mordant. Scénario dominé par le comique verbal. Portrait du héros teinté d'amertume. Interprétation excellente.
Abandonnant à tout jamais la défroque du petit vagabond, Chaplin a composé dans MONSIEUR VERDOUX un personnage tout différent, élégant, disert et cynique. S'inspirant de l'affaire Landru, il en a transposé les principaux éléments dans un ton d'humour noir intelligemment nuancé. Le portrait qu'il trace de son anti-héros est teinté d'amertume et fait référence à certains événements de la vie de l'auteur. Le dialogue prend ici une place importante, trop même à l'occasion, mais le comique visuel y garde ses droits.
Texte : Robert-Claude Bérubé