Fr. 1947. Drame de Roger Richebé avec Madeleine Robinson, Jean Davy, Béatrice Lulli. Persuadée que sa bienfaitrice a été assassinée, une jeune femme développe une forte hostilité envers le mari de la défunte et la nouvelle épouse de ce dernier. Intrigue originale mais terriblement mélo. Ambiance lourde. Rythme brisé avec à-propos, évitant la monotonie. Composition remarquable de M. Robinson.
Persuadée que sa bienfaitrice a été assassinée, une jeune femme développe une forte hostilité envers le mari de la défunte et la nouvelle épouse de ce dernier. Intrigue originale mais terriblement mélo. Ambiance lourde. Rythme brisé avec à-propos, évitant la monotonie. Composition remarquable de M. Robinson.
Ce thème original, terriblement mélo, est assez représentatif à l'écran des tendances psychologiques de son auteur. Grâce au procédé de rétrospection et au rythme brisé avec à-propos, on a évité la monotonie. La composition remarquable de Madeleine Robinson constitue l'intérêt essentiel de ce film. Mais la sombre histoire de vengeance qu'il raconte crée une ambiance lourde, bien qu'il soit évident que le comportement de l'héroïne relève de la pathologie. Ce spectacle déprimant s'adresse aux adultes très avertis.