Fr. 1937. Mélodrame de Raymond Rouleau avec Jean Gabin, Gaby Morlay, Jean-Pierre Aumont. Incapable de se retrouver du travail, un homme part en Afrique exploiter une mine en laissant à Paris sa jeune épouse. Adaptation soignée d'une pièce d'Henry Bernstein. Hymne à l'amour-fou et au pardon. Réalisation correcte. Photographie de qualité. Jeu solide de J. Gabin. Interprétation artificielle de G. Morlay.
Incapable de se retrouver du travail, un homme part en Afrique exploiter une mine en laissant à Paris sa jeune épouse. Adaptation soignée d'une pièce d'Henry Bernstein. Hymne à l'amour-fou et au pardon. Réalisation correcte. Photographie de qualité. Jeu solide de J. Gabin. Interprétation artificielle de G. Morlay.
Créée sur scène par Gaby Morlay et Victor Francen en 1934, la pièce d'Henry Bernstein est portée à l'écran par Raymond Rouleau avec soin et fidélité. Cet hymne à l'amour-fou qui amène les hommes à commettre des folies, se double aussi d'un véritable appel au pardon. Dans ce contexte de trahison par ennui, les sentiments que le mari continue à éprouver pour son épouse fautive sont dignes de mention. Toutefois, le traitement un peu trop mélodramatique du sujet nuit à la crédibilité de l'acte final. À la réalisation, Rouleau livre un travail correct, qui bénéficie d'une photographie de qualité. Le jeu de Jean Gabin est solide; en revanche, l'interprétation de Gaby Morlay s'avère artificielle.
Texte : Robert-Claude Bérubé