Fr. 1933. Comédie de Jean-Paul Paulin avec Françoise Rosay, Léon Bélières, Claude Dauphin. Après l'acquisition du château local par un riche Américain, la comtesse d'un petit village se met en tête de marier son fils à la jeune belle-soeur de ce dernier. Adaptation actualisée d'une pièce de théâtre. Portrait gentiment critique des moeurs de la petite noblesse. Dialogue pétillant par moments. Réalisation très modeste. Composition truculente de F. Rosay.
Après l'acquisition du château local par un riche Américain, la comtesse d'un petit village se met en tête de marier son fils à la jeune belle-soeur de ce dernier. Adaptation actualisée d'une pièce de théâtre. Portrait gentiment critique des moeurs de la petite noblesse. Dialogue pétillant par moments. Réalisation très modeste. Composition truculente de F. Rosay.
D'abord roman, puis pièce de théâtre, cet ABBÉ CONSTANTIN a été adapté une première fois au cinéma en 1925 par Julien Duvivier. Cette seconde version, signée Jean-Paul Paulin, a été actualisée et recentrée sur le personnage de la comtesse. De fait, le film se présente comme un portrait gentiment critique des moeurs de la petite noblesse qui s'accroche à un prestige d'une autre époque. Le dialogue se révèle souvent pétillant. La réalisation, très modeste, est tout au service de l'histoire et des comédiens. Dans le rôle de l'aristocrate, Françoise Rosay offre une composition truculente.
Texte : Robert-Claude Bérubé