Un jeune milliardaire devient le bienfaiteur d'une oeuvre de charité. Amusante enfilade de méprises. Gags bien amenés. Poursuite finale ébouriffante. Exploitation précise du comique visuel. Interprétation efficace.
Le rôle de richard désinvolte est aussi bien rempli par Harold Lloyd que celui du timide audacieux. Fondés sur une enfilade de méprises, les gags se succèdent à vive allure pour mettre le spectateur en joie. En finale, une randonnée fébrile dans un autobus hors de contrôle met le comble à une intrigue fertile en situations loufoques, le tout soumis, comme de raison, à une exploitation précise du comique visuel. Pour compléter le programme, on présente un compendium de DOCTOR JACK, réalisé en 1922 par Fred Newmayer, où Harold a une autre partenaire féminine, Mildred Davies. Le comédien y joue le rôle d'un médecin de campagne optimiste appelé à soigner une riche malade tombée sous la coupe d'un charlatan.
Texte : Robert-Claude Bérubé