É.-U. 1925. Mélodrame de Clarence Brown avec Rudolph Valentino, Vilma Banky, James A. Marcus. Considéré comme déserteur, un ex-lieutenant de l'armée impériale russe cherche à se venger d'un riche notable, responsable de la mort de son père. Film muet en noir et blanc. Scénario très librement inspiré d'un roman d'Alexandre Pouchkine. Intrigue plus axée sur la romance que l'action. Réalisation dynamique. Rythme alerte. Interprétation sobre mais artificielle de R. Valentino.
Considéré comme déserteur, un ex-lieutenant de l'armée impériale russe cherche à se venger d'un riche notable, responsable de la mort de son père. Film muet en noir et blanc. Scénario très librement inspiré d'un roman d'Alexandre Pouchkine. Intrigue plus axée sur la romance que l'action. Réalisation dynamique. Rythme alerte. Interprétation sobre mais artificielle de R. Valentino.
Mordaunt Hall - The New York Times
This is a satisfying picture in which Mr. Brown introduces some interesting touches. It is well equipped with scenery and the costumes of the players are capably designed. Mascha, at a banquet, adorns herself with a wealth of pearls.
(Texte paru en 1925)
P. M. - Les Fiches du Cinéma
(...) surprise, L'AIGLE NOIR tient rudement le coup. Clarence Brown (...) y confirme ses dons d'excellent technicien, rythmant à merveille sa parodie amusée et presque constamment drôle. Et Valentino caracole fièrement sous le masque vengeur d'un Zorro russe.
(Texte paru en 1977)
Marcel Martin - Les Lettres Françaises
On a peine à croire que ce bellâtre ait pu conduire les foules féminines à l'hystérie para-sexuelle. (...) Tout cela est d'un sérieux mortel: l'humour surgit pour nous du recul du temps. (...) la photo de (...) Barnes est belle, mais la sonorisation est grotesque.
(Texte paru en 1971)
Claude Mauriac - Le Figaro
(...) ses longs favoris sont d'aujourd'hui, si bien que d'une certaine manière il n'est pas démodé. Et ses regards, dans leur langueur, leur longueur, sont de toujours et de jamais: ceux des séducteurs tels qu'ils se rêvent et que les femmes les rêvent.
(Texte paru en 1971)
Robert Chazal - France-Soir
Rudi est non seulement beau, il est souvent drôle et son jeu est assez moderne. À le voir dans un tel film, on mesure mieux la perte que fit Hollywood lors de sa mort prématurée. (...) à recommander (...) aux cinéphiles, mais aussi à tous les amateurs de bon spectacle.
(Texte paru en 1977)