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La Roue

Fr. 1922. Mélodrame de Abel Gance avec Séverin-Mars, Ivy Close, Gabriel de Gravone. Un cheminot veuf s'éprend de la jeune fille qu'il a jadis recueillie et élevée comme si c'était son enfant. Sujet de mélodrame traité de manière un peu ampoulée par moments. Dénouement aux connotations christiques assez touchant. Montage innovateur pour l'époque. Belles trouvailles de mise en scène. Film important dans l'histoire du cinéma.

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La Roue (La Roue)

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Fr. 1922. Mélodrame de Abel Gance avec Séverin-Mars, Ivy Close, Gabriel de Gravone.

Un cheminot veuf s'éprend de la jeune fille qu'il a jadis recueillie et élevée comme si c'était son enfant. Sujet de mélodrame traité de manière un peu ampoulée par moments. Dénouement aux connotations christiques assez touchant. Montage innovateur pour l'époque. Belles trouvailles de mise en scène. Film important dans l'histoire du cinéma.

Lors d'un déraillement de train, Sisif, un cheminot veuf et père d'un petit garçon, recueille une orpheline du nom de Norma, qu'il décide de garder et qu'il élève comme sa fille. Mais quinze ans plus tard, le mécanicien de locomotive éprouve du désir pour la jeune fille qui ignore tout du lourd secret de son père. Troublé par ses coupables sentiments, Sisif s'adonne à la boisson et se montre même violent envers tous ceux qui tournent autour de la jeune femme. Un jour, le vieux cheminot avoue tout à Jacques de Hersan avec qui il est en affaires. Or celui-ci est aussi amoureux de la belle Norma. Hersan menaçant de tout révéler, Sisif consent à accorder la main de Norma au riche bourgeois.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Film-phare du cinéma muet, LA ROUE est un mélodrame-fleuve, un peu ampoulé par moments, doublé d'une description assez misérabiliste du monde ferrovière. L'histoire n'est pas exempte d'invraisemblances, la plus flagrante étant que personne ne se soit étonné de la présence d'un second enfant alors que le cheminot est veuf. Mais l'intrigue s'avère solide et l'intérêt se maintient tout du long. Avec ses connotations christiques, le dénouement sur les pentes du mont Blanc s'avère assez touchant. Maîtrisant parfaitement le langage cinématographique, Abel Gance (J'ACCUSE!) multiplie les belles trouvailles de mise en scène, usant à bon escient de la surimpression. Innovateur pour l'époque, le montage se révèle souvent brillant. Dans le rôle du cheminot troublé par ses sentiments coupables, Séverin-Mars offre une composition puissante.

Texte : Christian Depoorter

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